Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du lundi 4 novembre 2002
Finances locales

Les maires sont inquiets de l'évolution des finances locales, selon le baromètre AMF-Caisses d'épargne

La 5e édition du Baromètre financier des communes publiée par l’AMF et la Caisse nationale des caisses d’épargne (1) montre que les maires, dans leur grande majorité, sont inquiets de l’avenir des finances locales. Au mois de septembre dernier, seuls 37 % des maires jugeaient la situation financière de leur commune "bonne" ou "excellente" contre 53 % en 2001 à la même période. De plus, le taux de maires qui pensent que cette situation financière va se détériorer s’accroît et atteint 35 % en 2002 contre 25 % des élus interrogés en 2001. Selon ce sondage, 31 % des maires considèrent que la situation financière de leurs communes est "difficile" ou "mauvaise", cette tendance atteignant 39 % dans les communes de 10 000 et 30 000 habitants. Paradoxalement, 50 % (contre 39 % en 2001) des maires considèrent que leurs recettes fiscales évoluent favorablement alors que 63 à 68 % d’entre eux déclarent qu’ils ont maintenu ou baissé leurs taux contre 73 à 79 %. Par ailleurs, 41 % des maires déclarent vouloir stabiliser la pression fiscale pour l’avenir (55 % en 2001) et 64 % pensent que le montant des investissements va progresser au cours des trois prochaines années. Si 62 % des maires considèrent la capacité d'investissement de leur commune comme satisfaisante, ils sont de plus en plus nombreux à souligner le poids des contraintes internes comme frein à l’investissement. Quant à la dotation globale de fonctionnement (DGF), 63 % des maires interrogés et 60 % des présidents d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) se déclarent favorables à la création d’une DGF unique sur le territoire des communes membres d’un même EPCI à fiscalité propre, qui assurerait la répartition d’une partie de celle-ci entre les communes. Les présidents d’EPCI se montrent pour leur part plus inquiets que les maires sur l’évolution des concours financiers de l’Etat (43 % contre 32 %). 72 % de ceux-ci veulent augmenter leurs investissements aux cours des trois prochaines années bien qu’ils ne soient que 58 % à être satisfaits de la capacité d’investissement de leur groupement. Pour financer ces investissements, 46 % d’entre eux envisagent d’augmenter leur recours à l’emprunt (contre 35 % pour les maires). (1) Sondage réalisé du 16 au 23 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 202 présidents d’EPCI. L’échantillon a été stratifié selon le type d’EPCI. pt><scri

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